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Méfions-nous de la démondialisation

20121104-130715.jpgIl commence à poindre une tendance amalgamant « artisanal et local » d’un côté, « industriel du bout du monde » de l’autre.

Tout cela a des relents protectionnistes, qui vont bientôt devenir patriotiques, avant de se sombrer dans les louanges nationalistes, qui me font craindre le pire ! Pour être clair : la guerre !

Pour faire court : ce peut être local tout en étant très lamentable, catastrophique pour l’environnement, totalement stérile sur le plan social.

À l’inverse, bout du monde peut rimer avec éthique et équitable, œuvrant pour la préservation de l’environnement et tourné vers l’humain.

Ne tombons pas dans les clichés faciles mais dangereux qui n’amèneront que violence et repli sur soi. Ouvrons-nous, tout en privilégiant la dimension locale à chaque fois qu’elle a du sens, et elle en a souvent, mais sans tomber dans le rejet des autres.

Nous sommes à l’ère du réseau, du partage, de l’horizontalité : on peut avoir une approche globalisée tout en explorant localement les solutions concrètes.

Je suis colère, définitivement opposé à la démondialisation, et totalement altermondialiste !

 

Les enfants invisibles de l’Ouganda #kony2012

Il est des causes qui transcendent toutes les sensibilités. Il est des hommes respectables au-delà des mots. Il en est d’autres dont l’horreur qu’ils commettent est indicible.

En Ouganda, Joseph Kony est un mercenaire doublé d’un illuminé, en guerre contre l’armée régulière ougandaise. Il ne défend aucune cause noble. Il ne veut que le pouvoir, et instaurer un régime théocratique.

Ses méthodes de recrutement ? Joseph Kony n’est pas du genre à s’embarrasser de scrupules. Son armée est à 80% contituée d’enfants, qu’il kidnappe, et qu’en guise d’allégeance il oblige à tuer leurs parents.

On estime ainsi qu’il a kidnappé jusqu’à 30.000 enfants en plus de 20 ans de rébellion. Ces enfants, on les appelle les enfants invisibles, parce que cela est sans que le monde ne le voit.

Un homme, Jason Russel, a découvert cette atrocité lors d’un voyage en Ouganda. Il a fait la connaissance de Jacob, un enfant à l’époque dont le frère avait été tué par Kony (décapité à la machette). Il a fait la promesse à Jacob que l’on stopperait la folie perpétrée par Kony. Il a créé Invisible children, et fait savoir au monde la réalité en Ouganda.

Je vous laisse découvrir cette vidéo virale et vous incite à la diffuser en masse.

______________  [Edit du 08/03/2012 17:50]

Attention : il semblerait que l’association Invisible Children puisse ne pas être aussi « pure » qu’elle le paraît, et je vous invite donc à faire des recherches sur elle si vous souhaitiez vous engagez plus avant. Je n’arrive pas pour ma part à me faire une idée claire. Cela n’enlève rien au fait que Kony est un véritable méchant. Pour plus d’informations : Dois-je faire un don pour Kony 2012 ?

« Solutions locales pour un désordre global »

Nous (ma douce et moi) avons été voir une projection de « Solutions locales pour un désordre global » de Coline Serreau, film qui nous explique les dégâts causés par l’agriculture industrielle productiviste en divers endroits du globe. Voir le site du film, et notamment la page qui présentent les intervenants.

Si je connaissais déjà quelques aspects évoqués dans le film, et que j’étais de ce fait préparé à ce qu’on peut y voir, ce n’était pas le cas de mon épouse, et ce film l’a tout simplement scotché. Elle, qui était parfois agacée par ma conversion lente et progressive à l’écologie, est en passe de me dépasser.

La bande-annonce est une bonne synthèse du film :

 

Il y a différents aspects de l’agriculture industrielle qui sont évoqués dans ce film. En voici certains que je voudrais partager avec vous (en espérant qu’il vous donneront envie d’aller voir ce film) :

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La démondialisation n’est ni une idée, ni un rêve

La démondialisation va être un thème majeur de la campagne présidentiel de 2012. Pourtant, peut-on dire qu’on est contre cette vision populiste et simpliste qui consisterait à vouloir défaire une chose parce qu’elle comporte des défauts, fussent-ils majeurs ? Autrement dit, faut-il réellement jeter le bébé avec l’eau du bain ?

Un thème récurrent et porteur

C’est fou ce que la démondialisation est omniprésente.

Pas plus tard qu’hier, vendredi 17 juin 2011, deux quotidiens nationaux, La Tribune et La Croix, titraient leur Une sur la démondialisation (source Arrêt sur images) :

        

Des sondages sur les effets de la mondialisation montrent que les français sont contre… de là à conclurer qu’ils seraient pour la démondialisation, il y a un fossé que franchissent sans hésiter certains partis politiques, qui y trouvent des échos à leur vision nationaliste (préférence nationale du FN) ou souveraino-protectionniste (PC, PG, MDC, DLR, MPF… l’ensemble hétéroclite du non au référendum de 2005 sur le traité établissant une Constitution pour l’Europe).

Le concept gagne, et dépasse les clivages politiques habituels, c’est indéniable. Et s’il ne dit pas toujours son nom, on le retrouve ci-et-là sous différentes appellations approchantes, notamment protectionnisme et relocalisation.

Tant et si bien que certains, qui criaient autrefois au loup quand le FN brandissait l’étendard de la préférence nationale, ne sont pour autant pas gêner de trouver des (prétendues) solutions très nationalistes aux maux de la mondialisation.

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